L'amélioration de la situation de la femme est une priorité
Le projet de société initié par le Maroc émane de la conviction que toute initiative de développement économique et social doit être profitable à la femme et à l'homme sur le même pied d'égalité, a affirmé jeudi à Rabat Fathallah Oualalou, ministre des Finances et de la Privatisation.
L'attention particulière accordée aux questions de la femme "n'est pas seulement l'expression du souci de rétablir la femme dans ses droits et sa dignité", a soutenu M. Oualalou lors d'une rencontre en commémoration de la Journée mondiale de la femme, en présence des ambassadeurs du Canada, du Chili et du Japon.
Le ministre a expliqué que tout projet de société, porteur de modernité, de démocratie et de consolidation des valeurs citoyennes, "ne peut avoir de sens que s'il procure à tous, femmes et hommes, la capacité d'œuvrer conjointement à sa réalisation, et l'opportunité de tirer profit sur le même pied d'égalité de ses fruits".
L'expérience marocaine dans ce domaine est riche en enseignements, a-t-il dit, faisant observer que "c'est une expérience qui concilie les exigences de la fidélité aux valeurs ancestrales du pays, à sa spécificité et aux impératifs de la démocratie et de la modernité".
"C'est la voie la plus appropriée pour être au diapason des mutations économiques, technologiques et culturelles et en premier lieu la condition de la femme ", a-t-il estimé.
Il a, à cet égard, cité quatre initiatives entreprises par le Royaume, à savoir la promulgation du Code de la famille, l'adoption du nouveau code de la nationalité, et la consécration de l'approche-genre dans la politique budgétaire, en plus de la mise en œuvre d'une politique volontariste pour améliorer les indicateurs sociaux.
Pour leur part, les ambassadeurs du Canada, Michelle Levesque, du Chili, Marcia Covarrubias, et du Japon, Haruko Hirose ont été unanimes à saluer "la réforme profonde" engagée par le Maroc dans le domaine de promotion des droits de la femme, mettant en relief la "ferme volonté" du Royaume pour améliorer la situation de la femme.
"Au Maroc, il existe une réelle volonté politique pour faire avancer la situation de la femme", a souligné Mme Levesque, ajoutant que le Canada collabore avec le Royaume en matière des droits de la femme et de la famille, d'éducation à la lutte contre la violence et de renforcement du tissu associatif.
Les acquis réalisés par la femme n'ont jamais été au détriment de l'homme, a relevé Mme Michelle Levesque, considérant qu'"il importe de concevoir la lutte des femmes dans un concept d'égalité, de justice et de partage équitable".
Au Canada, a-t-elle indiqué, la femme représente 47 % de la population active, dans un pays qui compte à son actif trois chefs d'Etats femmes. Mais, des inégalités persistent (niveau des salaires, discriminations à l'égard de la femme immigrée et autochtone), a toutefois déploré la diplomate.
Mme Marcia Covarrubias a, de son côté, signalé que les femmes au Chili ont réalisé de grandes avancées dans divers domaines, précisant qu 50 % des ministres du gouvernement chilien sont des femmes et que 60 % des foyers sont sous la responsabilité de femmes.
L'ambassadeur du Japon à Rabat a fait, de son côté, l'éloge de la femme marocaine qui est parvenue, selon elle, à "réaliser une percée non négligeable" dans les champs politique et social. M. Hirose a évoqué la dynamique sociétale enclenchée par l'Initiative nationale pour le développement humain.
La célébration de cette journée, a ajouté M. Hirose, constitue une occasion pour fêter l'action courageuse des femmes et le militantisme des féministes à travers le monde.
L'attention particulière accordée aux questions de la femme "n'est pas seulement l'expression du souci de rétablir la femme dans ses droits et sa dignité", a soutenu M. Oualalou lors d'une rencontre en commémoration de la Journée mondiale de la femme, en présence des ambassadeurs du Canada, du Chili et du Japon.
Le ministre a expliqué que tout projet de société, porteur de modernité, de démocratie et de consolidation des valeurs citoyennes, "ne peut avoir de sens que s'il procure à tous, femmes et hommes, la capacité d'œuvrer conjointement à sa réalisation, et l'opportunité de tirer profit sur le même pied d'égalité de ses fruits".
L'expérience marocaine dans ce domaine est riche en enseignements, a-t-il dit, faisant observer que "c'est une expérience qui concilie les exigences de la fidélité aux valeurs ancestrales du pays, à sa spécificité et aux impératifs de la démocratie et de la modernité".
"C'est la voie la plus appropriée pour être au diapason des mutations économiques, technologiques et culturelles et en premier lieu la condition de la femme ", a-t-il estimé.
Il a, à cet égard, cité quatre initiatives entreprises par le Royaume, à savoir la promulgation du Code de la famille, l'adoption du nouveau code de la nationalité, et la consécration de l'approche-genre dans la politique budgétaire, en plus de la mise en œuvre d'une politique volontariste pour améliorer les indicateurs sociaux.
Pour leur part, les ambassadeurs du Canada, Michelle Levesque, du Chili, Marcia Covarrubias, et du Japon, Haruko Hirose ont été unanimes à saluer "la réforme profonde" engagée par le Maroc dans le domaine de promotion des droits de la femme, mettant en relief la "ferme volonté" du Royaume pour améliorer la situation de la femme.
"Au Maroc, il existe une réelle volonté politique pour faire avancer la situation de la femme", a souligné Mme Levesque, ajoutant que le Canada collabore avec le Royaume en matière des droits de la femme et de la famille, d'éducation à la lutte contre la violence et de renforcement du tissu associatif.
Les acquis réalisés par la femme n'ont jamais été au détriment de l'homme, a relevé Mme Michelle Levesque, considérant qu'"il importe de concevoir la lutte des femmes dans un concept d'égalité, de justice et de partage équitable".
Au Canada, a-t-elle indiqué, la femme représente 47 % de la population active, dans un pays qui compte à son actif trois chefs d'Etats femmes. Mais, des inégalités persistent (niveau des salaires, discriminations à l'égard de la femme immigrée et autochtone), a toutefois déploré la diplomate.
Mme Marcia Covarrubias a, de son côté, signalé que les femmes au Chili ont réalisé de grandes avancées dans divers domaines, précisant qu 50 % des ministres du gouvernement chilien sont des femmes et que 60 % des foyers sont sous la responsabilité de femmes.
L'ambassadeur du Japon à Rabat a fait, de son côté, l'éloge de la femme marocaine qui est parvenue, selon elle, à "réaliser une percée non négligeable" dans les champs politique et social. M. Hirose a évoqué la dynamique sociétale enclenchée par l'Initiative nationale pour le développement humain.
La célébration de cette journée, a ajouté M. Hirose, constitue une occasion pour fêter l'action courageuse des femmes et le militantisme des féministes à travers le monde.