HUMOUR : LES PERLES D'ASSURANCES
Les relations entre les assureurs et leurs clients vues de façon décalée et humoristique
Pour l'instant, je n'ai aucune assurance chez vous, sinon celle de votre considération distinguée.
Vous me dites que l'accident ne rentre pas dans le champ de la garantie, mais, en tous cas, la voiture de mon voisin est rentrée dans mon champ.
Ayant prononcé quelques invectives à l'encontre de cette conductrice, celle-ci m'a semblé froissée, mais moins pourtant que la tôle de ma voiture.
Vous m'avez conseillé d'assurer ma voiture pour l'usage promenade, mais j'ai oublié de vous préciser que tous les dimanches, j'allais raccompagner ma belle-mère qui vient déjeuner à la maison. Puis-je, en toute honnêteté, considérer ce déplacement comme promenade.
Vous m'envoyez des formulaires avec des lignes trop courtes pour écrire ce que je veux. Que diriez-vous si je payais ma cotisation d'assurance sur des chèques trop petits pour écrire la somme entière?
Je confirme que c'est bien l'un des chasseurs qui a tué mon chien d'un coup de fusil. J'ai déposé plainte à la gendarmerie, je vous ai adressé ma déclaration, j'ai envoyé une lettre de réclamation au responsable. La balle est maintenant dans le camp de ce tireur fou.
Maintenant, tout est clair, car j'ai demandé des explications à la banque qui m'a donné l'assurance suite à mon emprunt. On m'a dit que si je ne pouvais pas les rembourser, l'assureur les rembourserait à ma place, mais qu'il faudrait que je le rembourse quand je pourrais rembourser ce qu'il aura remboursé.
Je suis étonné que vous me refusiez de payer cet accident sous prétexte que je ne portais pas mes lunettes comme indiqué sur mon permis. Je vous assure que ce n'est pas ma faute si j'ai renversé ce cycliste : je ne l'avais pas vu.
Je vous témoigne un grand mécontentement vous mêtes tellement de temps à me rembourser mes accidents que c'est toujours avec celui d'avant que je paye les dégâts de celui d'après, alors n'est-ce pas que ça n'es pas sérieux de votre part.
Le cycliste zigzaguait sur la route, tantôt à gauche, tantôt à droite, avant que je puisse le télescoper.
Je vous écris comme suite à votre lettre qui m'est survenu hier, consistant mon accident. Vous dites que je suis responsable pour la priorité, mais j'ai lu des lois et voila ce qui en dérive : "Quand il y a un croisement entre deux routes dont l'une ne traverse pas l'autre, celle qui est la plus petite doit s'arrêter la première". Donc il n'y a pas de priorité qui tienne. C'est la loi qui est la plus forte. Vous seriez bien aimable de réviser vos conclusions pour me remettre dans mon bon droit lequel je me trouve déjà d'ailleurs.
En avançant, j'ai cassé le feux arrière de la voiture qui me précédait. J'ai donc reculé, mais en reculant j'ai cabossé le pare-chocs de la voiture qui me suivait. C'est alors que je suis sorti pour remplir les constats, mais en sortant j'ai renversé un cycliste avec ma portière. C'est tous ce que j'ai à déclarer pour aujourd'hui.
Je dois vous dire que les gendarmes m'ont posé des questions indiscrètes, du genre: D'où veniez-vous? Où alliez-vous? Avez-vous bu quelques verres? Avez-vous regardé à droite et à gauche avant de franchir le carrefour? Votre passagère est-elle un membre de votre famille? etc. Vous avouerez que c'est beaucoup de curiosité pour de la tôle froissée et que je n'ai pas à soulever le voile de ma vie intime sous prétexte que j'ai bousillé un pare-choc.
En vous remerciant par avance, je reste dans la tente de votre chèque de règlement.
Je viens, par la présente, vous déclarer un accident qui, pour être banal, n'en est pas moins inhabituel.
Vous voulez connaître les circonstances de l'accident que j'ai eu dans le train quand les valises me sont tombées sur la tête. Et bien il faut vous dire que ces valises ont perdu l'équilibre parce que le train a brusquement démarré sans crier gare.